Depuis les années 2000, on peut constater un regain d’intérêt concernant les démarches privilégiant les circuits courts en France. Ce mode de distribution est motivé par la certitude d’un gage de qualité, et se présente comme une idée novatrice pour modifier les habitudes alimentaires des consommateurs. Il a pour but de restaurer le lien entre les producteurs locaux et les consommateurs.
Définition du circuit court
Pour tout savoir sur les circuits courts, il s’agit d’un mode de commercialisation réduisant ou supprimant les intermédiaires entre l’agriculteur et le consommateur. Compte tenu de cette définition, le circuit court aspire à une proximité à la fois géographique et relationnelle entre les deux entités. Il existe une multitude de circuits courts qu’on peut classer selon différents critères. Le critère basique consiste à tenir compte du nombre d’intervenants entre le producteur et le consommateur. Il peut ne pas y avoir d’intervenants. Dans ce cas, on parle de vente directe. Ou bien, compter un seul intermédiaire. La vente directe permet à l’agriculteur de mener son activité en toute indépendance et de fixer ses propres prix sans verser de commission à un quelconque intermédiaire. Cependant, il devra assurer seul la commercialisation de son produit et les investissements inhérents à cette activité.
Pourquoi donne-t-on autant d’importance aux circuits courts ?
Les circuits courts sont au cœur des discussions entre consommateurs, producteurs, associations, collectivités locales et régionales. Cela s’explique par le fait qu’ils proposent un certain nombre d’avantages non négligeables. D’abord, ils permettent d’obtenir une meilleure rémunération chez les producteurs. Effectivement, en supprimant les intermédiaires, les producteurs sont libres de proposer leurs prix de vente sans devoir négocier. Les circuits courts autorisent de renforcer le lien entre producteur et consommateur, de faciliter la traçabilité des produits. Les consommateurs pourront connaître exactement le lieu et les conditions de production des aliments qu’ils consomment. Les circuits courts réduisent aussi le gaspillage. Grâce à ce mode de distribution, les producteurs sont autorisés à écouler des produits considérés comme « non conformes », qui seraient refusés par les grandes distributions. Pour terminer, les circuits courts réduisent les emballages et la suppriment le transport. Les produits restent donc 100 % frais. Pour les consommateurs, les circuits courts représentent un excellent moyen de bien penser leurs achats, de favoriser l’économie, le secteur de l’emploi et le dynamisme de leur région.
Des exemples de circuits courts en vente directe
On trouve d’abord la vente directe à la ferme qui n’engagent que l’agriculteur et ses clients. Les premiers vendent leurs produits directement aux consommateurs à la ferme. De cette manière, ils peuvent maximiser leurs profits en supprimant tous les intervenants. Quant aux consommateurs, ils profitent de produits frais et locaux. Puis, on assiste à la vente en Point de Vente Collectif (PVC). Dans le cas d’une PVC, les producteurs se regroupent pour commercialiser leurs produits dans un lieu commun. Cela permet d’obtenir plus de choix pour les consommateurs. Quant à la vente aux marchés, dans les foires et les salons, elle constitue une solution qui permet aux agriculteurs d’établir un lien direct avec les consommateurs et en même temps d’essayer de les fidéliser.
Des exemples de circuits courts en vente indirecte
Le premier exemple concerne la vente à la restauration. Cette méthode laisse aux producteurs la possibilité de vendre auprès des restaurants, des cantines ou des maisons de retraite. Ils pourront écouler ainsi en grande quantité leurs produits, mais ils doivent respecter des normes sanitaires strictes et des certifications spécifiques. Le second exemple de circuits courts en vente indirecte correspond à la vente à un commerçant. Avec cette méthode, les producteurs collaborent avec des commerçants locaux. Ils pourront, grâce à cette manœuvre, toucher un plus vaste réseau de clientèle.